
Quels types d’interactions requiert l’activité collective ?
978-2-36630-148-9
Neuf
Patricia Schillings, Maryvonne Merri et Isabelle Vinatier
(sous la direction )
L’ouvrage interroge le concept « d’activité collective » à travers les types d’interactions qui la structurent. L’activité collective est ici conceptualisée comme l’expression d’une volonté partagée où le qualificatif « collective » désigne non seulement un moyen de l’activité mais aussi une condition nécessaire à la réalisation d’un but partagé au sein d’un collectif de professionnels.
L’ouvrage interroge le concept « d’activité collective » à travers les types d’interactions qui la structurent. L’activité collective est ici conceptualisée comme l’expression d’une volonté partagée où le qualificatif « collective » désigne non seulement un moyen de l’activité mais aussi une condition nécessaire à la réalisation d’un but partagé au sein d’un collectif de professionnels. Dès 1992, Alain Savoyant écrivait : « Pour qu’il y ait activité collective, il faut que les sujets aient le même but, c’est-à-dire qu’ils visent le même état final de l’objet (le produit final du processus d’activité collectif. »
L’ouvrage s’attache ainsi à définir le concept d’interaction qui est à l’œuvre dans l’activité collective dans différents champs théoriques tels que la linguistique interactionniste, la didactique professionnelle et l’ergonomie. Les activités ici analysées, qu’elles soient de nature verbale ou non verbale, appellent une lecture interactive, dans la mesure où elles se concrétisent dans des « réalisations interactives. » À cet égard, la linguistique pragmatique ne dit pas autre chose.
Cependant, la simple présence d’interactions ne suffit pas à définir l’« activité collective ». En effet, la dimension collective de l’activité dépasse largement la question de l’interaction pourtant centrale dans les champs professionnels abordés dans cet ouvrage : elle engage de l’assistance, de l’accompagnement, de l’éducation, de l’enseignement, de l’ajustement aux autres et de la concertation indispensables dans un travail d’équipe. De fait, comprendre l’activité collective constitue un véritable défi pour ceux qui tentent de l’analyser. Quelles sont donc les modalités de fonctionnement d’une interaction au service d’une activité collective ?
Avant-propos
Isabelle Vinatier
Activité collective : que nous révèlent les interactions en situation ?
Patricia Schillings
Première partie – Éclairage socio-linguistique de l’activité collective
La parole vraie en classe et ses obstacles : « Entre les murs » de Laurent Cantet
Maryvonne Merri et Tommy Collin-Vallée
« Il faut penser aux autres » : l’accompagnement au savoir-être dans une entreprise sociale
Ayla Bimonte
Accompagner la dimension émotionnelle des interactions dans la formation en travail social « Un TRUC qui renforce le travailleur social »
Camille Montefusco et Dominique Trébert
Répondre aux questions personnelles des patients dans le contexte d’une relation partenariale
Alexandra Nguyen, Shadya Monteiro, Évelyne Berger et Jérôme Favrod
Deuxième partie – Éclairage des obstacles à l’activité collective par la conceptualisation dans l’action
Conduire des réunions de conseils des maîtres à l’école primaire : comment caractériser l’activité effective des directeurs ?
Youssef Khalfaoui et Isabelle Vinatier
Lorsque des co-enseignants négocient le regroupement de leurs élèves en vue d’une activité différenciée : tensions et opportunités pour la formation
Jonathan Rappe, Marine André et Patricia Schillings
Les conseils de coopérative comme lieu de conceptualisation et de régulation du travail. Peut-on parler d’activité collective ?
Maria Pagoni
Troisième partie – Éclairage de la performance collective par l’analyse de l’activité collective-individuelle
Étude exploratoire de l’activité collective de footballeurs professionnels en situation offensive de match
Yves Depluvrez et Charlotte Dejaegher
Rapports individués aux prescriptions visant la performance collective : les déterminants sensibles de l’activité des joueurs d’une équipe de sport collectif de haut niveau
Géraldine Rix-Lièvre, Stéphane Héros, Simon Boyer et Michel Récopé
Conclusion – L’analyse des interactions pour révéler les obstacles et les ouvertures au développement d’une activité collective
Maryvonne Merri
Références
Auteurs | Patricia Schillings, Maryvonne Merri et Isabelle Vinatier (sous la direction ) |
Hauteur | 210 mm |
Largeur | 148 mm |
Épaisseur | 14 mm |
Poids (g) | 383 g |
Année | 2025 |
Nombre de pages | 292 |