(Re)découvrir la psychologie du travail au Brésil
978-2-36630-103-8
Neuf
Marianne Lacomblez (coordinatrice)
L’histoire de la psychologie du travail est plurielle. Les héritages avaient été l’objet de bien des controverses, dans le cadre d’analyses qui ont aussi permis de mieux distinguer les questions laissées en suspens, jugées résiduelles, voire totalement ignorées.
L’histoire de la psychologie du travail est plurielle. Les héritages avaient été l’objet de bien des controverses, dans le cadre d’analyses qui ont aussi permis de mieux distinguer les questions laissées en suspens, jugées résiduelles, voire totalement ignorées. Et les positionnements critiques ont donné un autre souffle aux projets de renouvellement de l’approche de l’expérience humaine lorsqu’elle est investie dans l’activité de travail. Les chantiers ouverts ont été traversés de débats épistémologiques mettant en cause des catégories d’analyses, des prédéfinitions, des méthodologies – particulièrement celles conçues ab initio dans une perspective distinguant la connaissance et l’action.
Ces approches critiques incitent également à aller voir ailleurs, au Brésil par exemple, et à faire l’hypothèse qu’on puisse, de cette façon aussi, explorer des questions laissées-pour-compte par la ou les psychologies du travail que nous connaissons et partageons.
Il est vrai qu’en y regardant de plus près, les projets qui ont nourri les psychologies du travail contemporaines ne dépassent pas vraiment, sur le plan des recherches de terrain, un ancrage fort « eurocentré »et des problématisations qui lui sont inévitablement circonscrites. Ces assises empiriques font sans conteste leur richesse et leur solidité. Toutefois, dans leurs exportations vers d’autres lieux du monde, les perspectives nouvelles trouveront-elles, seulement, les attentions de chercheurs prêts à partager une pensée plus contemporaine ? Ou bien se ressourceront-elles dans la rencontre avec d’autres histoires de la psychologie du travail – et du travail tout court ?
Les auteurs sont enseignants et chercheurs seniors, au sein d’universités publiques brésiliennes.
Marianne Lacomblez est professeure émérite des universités de l’État portugais, étant docteure en psychologie du travail. Elle dirige la revue Laboreal. En tant que chercheure, elle s’intéresse à plusieurs questions communes à l’ergonomie, la psychologie et la sociologie du travail. Cette référence à plusieurs disciplines scientifiques nourrit une réflexion constante concernant les aspects d’ordre méthodologique et épistémologique qui traversent les études développées. D’où son intérêt pour l’ergologie.
Sommaire
Liste des contributeurs
Remerciements
Pourquoi vouloir (re)découvrir la psychologie du travail au Brésil ?
Marianne Lacomblez
Chapitre 1 – En quête d'une psychologie qui soit une contribution pour comprendre et transformer les mondes du travail au Brésil : points de repères d'un projet scientifique
Milton Athayde
Chapitre 2 – Recherche, formation et intervention : affirmer la vie et la santé dans le travail
Mary Yale Neves, Hélder Muniz, Jussara Brito Denise Alvarez, Marcelo Figueiredo et Maristela França
Chapitre 3 – Une psychologie du travail et des organisations à la recherche de sa transformation
Anísio José da Silva Araújo, Paulo César Zambroni de Souza et Edil Ferreira da Silva
Chapitre 4 – Psychologie du travail : la santé comme choix éthique
Claudia Osorio da Silva
Chapitre 5 – Travailler dans les prisons : frontières et interfaces entre le travail des prisonniers et celui des agents pénitentiaires
Vanessa Andrade de Barros
Chapitre 6 – Développement et caractéristiques des recherches sur le travail, les processus organisationnels, la subjectivité et la santé
Leny Sato
Chapitre 7 – Processus de signification dans le travail : modèle théorico-méthodologique et illustration de recherches empiriques
Pedro F. Bendassolli et Fellipe Coelho-Lima
Auteur | Marianne Lacomblez |
Hauteur | 21 cm |
Largeur | 14,8 cm |
Épaisseur | 1,1 cm |
Poids (g) | 310 |
Année | 2020 |
Nombre de pages | 196 |